4 : Perspectives

    Ainsi les deux lignées séparées de mes recherches – l’une consacrée à la physique et l’autre épistémologique-opérationnelle-méthodologique – qui depuis 1994 s'étaient installées par bifurcation, actuellement se rejoignent. 

 

    La jonction induit un projet nouveau, celui d'accomplir une mathématisation de MCR en termes de vecteurs Hilbert finis, conduisant donc à des descriptions discrètes, strictement effectives[1] .

   Ce projet, s'il se réalisait, offrirait une méthode générale et mathématisée de conceptualisation relativisée, protégée contre toute insertion de germes de faux problèmes et de paradoxes. Cette méthode incorporerait a posteriori – et en particulier – en tant que l’une de ses applications, la 2èmeMQ, libérée de l'ensemble des problèmes d'interprétation, et ayant le statut épistémologique d'un calcul prévisionnel statistique avec les contenus sémantiques particuliers des descriptions de microétats.

 

[1] Une autre mathématisation, en termes de la théorie des catégories, a déjà été sommairement esquissée (cf. dans (16)) et elle paraît être éclairante sur le plan conceptuel. Mais pour des applications elle est nettement moins utilisable que pourrait l'être une mathématisation en termes de vecteurs Hilbert.

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